Plus de Christ, moins de tout le reste

Si nous avons Christ, nous avons tout. Est-ce notre réalité ?

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Grande flèche composée elle-même de de petites flèches qui vont dans l'autre sens

'Si seulement nous pouvions laisser tout le reste, plus de Christ se révèlerait.' (Chip Brogden)

Moins de moi

Il faut qu’il grandisse et que moi, je diminue. (Jean 3:30)

La première chose que je voudrais réduire c’est moi-même. Moins de moi et plus de Christ ! En Lui, j’ai tout ce dont j’ai besoin. En Lui, rien ne me manque. Voyez combien notre chair proteste à cette pensée… La culture ambiante s’égosille à faire du “Moi” le centre de nos vies. “Moi” s’est assis sur le trône qui revient à Christ. “Moi” tue l’adoration.

Le chrétien brillera de sa transparence à Christ.

L’humilité est pourtant une vertu que tout disciple sincère devrait ardemment rechercher. Là où la chair cherche à se mettre en valeur, l’Esprit de Dieu est un vent discret. Le chrétien brillera de sa transparence à Christ. Être une lampe, voilà ce que nous sommes appelés à être.

Moins de “ministère”

Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. (Jean 3:29)

Celui qui a prononcé cette phrase, c’est Jean-Baptiste, lorsqu’on lui a rapporté l’influence grandissante du ministère de Jésus. Jean avait un ministère reconnu et influent mais qui avait ses bornes. On s’étonnait qu’il ne prenne pas ombrage de ce nouvel enseignant qui marchait sur ses plates-bandes en Judée. Mais le prophète s’en tenait à son rôle : ami de l’Époux. Ni plus, ni moins. Il a refusé l’orgueil de la gloire humaine et avec humilité s’est effacé au temps fixé.

Ce que nous appelons “le ministère” n’est pas mauvais en soi, en particulier lorsque une mission a été précisément ordonnée par le Christ. Mais cet “appel”, ce “ministère” ou cet organisme, en réalité, sous couvert de servir Christ, a-t-il fini par remplacer Christ lui-même ?

Christ ne devient pas le premier dans nos vies par nos efforts dans le “ministère”. Mais par la diminution de tout ce qui n’est pas Lui.

Christ ne devient pas le premier dans nos vies par nos efforts dans le “ministère”. Mais par la diminution de tout ce qui n’est pas Lui. Cela ne vient pas de nous, mais de son leadership : jour après jour, par l’épreuve, la souffrance, et notre désir de rendre les armes devant Lui. De laisser ce qui n’est pas Christ pour le chercher Lui.

Si nous travaillons comme des forcenés, nous pourrions être animés d’un esprit de servitude au lieu d’un esprit d’adoption. Au contraire, la liberté des enfants de Dieu est glorieuse et si nous sommes captifs, c’est de la joie d’être aimés de l’Époux.

Moins d’activités

Une seule chose est nécessaire. (Luc 10:42)

Courrons-nous la course avec des chaînes aux pieds ? Les outils censés nous servir sont-ils devenus nos maîtres ? Notifications, réseaux sociaux, plannings incessants, obligations et procédures de toutes sortes.

Marthe de Béthanie fit des reproches à sa sœur Marie qui écoutait patiemment aux pieds de Jésus plutôt que d’accomplir le service. L’activisme engendre le reproche… Mais ceux qui écoutent leur Maître pour s’imprégner de Sa personne sont marqués de son empreinte divine. Une part qui n’est pas ôtée. Que nos activités diminuent pour que Christ croisse !

Oui ces hommes et ses femmes en étaient réduits à Christ.

Les premiers apôtres n’avaient que Christ et son enseignement, et encore l’Esprit de Dieu pour les animer. Ils n’avaient ni argent ni or, ni lieu, ni département, ni marketing. Mais ils avaient été exposés à Jésus-Christ, marqués à tout jamais dans le plus profond de leur être et débordants de lui. Il leur suffisait. Oui ces hommes et ses femmes en étaient réduits à Christ. Voilà ce que je désire !

Plus de Lui

Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ (Philippiens 3:8)

Nous ne vivrons pas le renoncement comme une fin en soi. Si elle n’est qu’un chemin pour démontrer la puissance de notre volonté, ce n’est qu’orgueil. Nous regardons désormais toutes ces choses comme du rebus parce qu’elle nous privent de voir Christ pleinement. Nous faisons maintenant de la place dans nos temples intérieurs pour que le feu du Ciel, la gloire du Christ y paraisse et y demeure.

Nous nous laissons modeler par l’enseignement de Jésus lui-même, tel que présenté par les Saintes Écritures, afin de vivre comme Christ. A sa suite nous marchons, sans nous détourner et quoi qu’en disent les hommes, gardant les yeux fixés sur l’auteur de notre foi. Il est notre récompense, notre souffle, notre Terre promise. A Jésus-Christ, toute la gloire !

Jésus, je veux que tu grandisses dans ma vie. Que tout ce qui n’est pas toi diminue ! Aide-moi à renoncer à moi-même pour te connaître intimement. Je m’assoie à tes pieds pour écouter ce que tu as à dire. A qui irai-je ? Tu as les paroles de la vie. Tu es tout suffisant. Quand on me regarde, je veux qu’on te voit toi et non pas moi. Pour cela je laisse toutes ces choses qui ne sont pas toi, avec joie. Amen !

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