Votre vie est une voiture...

Où est-ce que Jésus y prend place ?

Voiture filant à toute vitesse dans la nuit en ville

Cette image m'a été utile pour comprendre la différence entre accueillir Jésus dans ma vie et le laisser être ma vie.

Jésus au bord du chemin

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui… (Apocalypse 3:20)

Si nous prenons l’image de notre vie comme d’une voiture que nous conduisons le long des routes, alors nous pourrions dire, si nous nous présentons comme chrétiens, qu’à un moment donné notre route a croisé celle de Jésus. Au bord du chemin le Seigneur de l’Univers s’est approché et nous a fait signe.

Au bord du chemin le Seigneur de l’Univers s’est approché et nous a fait signe.

Là où tant d’êtres humains ignorent Christ et continuent leur route sans un regard, nous avons choisi de le laisser monter à bord de notre existence. Quelle jour glorieux !

Mais la vie chrétienne n’est pas seulement un instant, celui du salut. Jésus n’est pas seulement la porte, mais aussi le chemin à emprunter…

Jésus dans le coffre

Tout à coup, une grande tempête se leva sur le lac et les vagues passaient par-dessus la barque. Pendant ce temps, Jésus dormait. Les disciples s’approchèrent de lui et le réveillèrent en criant : Seigneur, sauve-nous, nous sommes perdus ! (Matthieu 8:24-25, Semeur)

Pour beaucoup de jeunes chrétiens dans la foi, la joie de cette première rencontre s’éteint rapidement sous l’influence du quotidien. Il faut bien continuer à rouler n’est-ce pas ? Études, travail, mariage, enfants, maison, aller à l’église… La vie reprend vite le dessus. Jésus a pris place dans le coffre de la voiture de notre vie : il est là mais on l’aurait presque oublié… Sauf en cas de problème ! A ce moment-là nous nous souvenons de sa présence. Si une épreuve survient, si nous avons besoin de changer un pneu crevé alors nous sortons Jésus du coffre pour qu’il nous aide à réparer.

Le Seigneur est patient pour nous aider à résoudre nos situations. Il nous aime dans notre immaturité. C’est pourquoi il vient et répond à nos craintes, nos soucis et nos besoins sans se lasser, comme un Père aime aider ses enfants. Hélas, pour beaucoup de chrétiens, la présence de Jésus dans le coffre leur suffit car ils peuvent continuer leur vie à leur guise et obtenir de l’aide quand nécessaire.

Mais il y a plus…

Jésus comme copilote

Il faut qu’il grandisse, et que je diminue. (Jean 3:30)

La maturité entraîne certains parmi les chrétiens à revoir la façon de mener leur vie. Après des échecs répétés, la perte de leurs illusions ou de douloureuses épreuves de la vie, ils se rendent compte qu’emprunter leur propre chemin ne mènera nulle part. Heureux est celui qui se découvre incapable de faire quelque de bon ou de spirituel par lui-même !

Se produit alors une œuvre merveilleuse de l’Esprit : le désir que Jésus soit le Chemin. Ceux qui en sont arrivés à ce stade commencent à interroger Jésus sur la voie à suivre ! Ils disent “Que veux-tu que je fasse, Seigneur ?” pour savoir quelle route prendre. Ils apprennent à discerner sa voix et à obéir à ses instructions. Ils sont devenus des disciples empruntant le chemin étroit, celui qui mène à la vie éternelle. Ils découvrent combien les voies du Seigneur sont meilleures que les voies des hommes.

Ne reste plus qu’une étape…

Jésus comme Seigneur

J’ai été crucifie avec Christ. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. (Galates 2:20)

Voici le stade ultime : ce saint moment où la reddition est totale. Il faut en passer par l’humilité pour reconnaître que je ne peux rien faire. La voiture s’arrête, la vie fait stop. Je laisse le volant celui qui est appelé à régner. Je ne suis plus que le passager de ma vie. Celle-ci appartient entièrement au Christ et il est libre de la diriger où il veut désormais ! Je remets ma vie entre les mains d’un autre.

C’est ici que commence la vie chrétienne normale. Celle où je laisse le Seigneur être le Seigneur.

La transition est terrible : c’est la Croix ! C’est la mort à moi-même pour le suivre. La consécration et l’abandon. Ma vie n’est plus propulsée par le désir d’être quelqu’un, mais de suivre quelqu’un. Où m’emmène-t-il ? Quelle est cette route que je n’aurais jamais empruntée par moi-même ? S’il arrive que mon Jésus me dise où il nous conduit, il reste aussi parfois silencieux. Le point de vue a changé. Je ne maîtrise plus rien : ni la vitesse ni la direction. Je voudrais parfois reprendre le volant ou encore lui indiquer la route la plus sûre mais ce n’est plus moi qui vis…

En réalité, c’est ici que commence la vie chrétienne normale. Celle où je laisse le Seigneur être le Seigneur, et non plus un simple passager de mon existence. Celle où l’incertitude est quotidienne mais où la destination est certaine. Aujourd’hui lui appartient. Enfin le Christ a trouvé un vainqueur : celui qui a déposé les armes. Celui qui s’est humilié et lui a fait confiance, celui qui a eu la foi de lâcher sa vie avec l’espérance d’une vie nouvelle qu’il ne voit pas encore.

L’aventure ne fait alors que commencer…

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