Vivre en légèreté

Vivre la nouvelle vie en Jésus-Christ c'est vivre léger. Face à tout ce qui est lourd dans nos vies, Il nous apprend à nous débarrasser de ce qui pèse sur nos épaules.

Petite plume blanche dans le vent

Le paradoxe du fardeau léger

Mon joug est doux, et mon fardeau léger. (Matthieu 11:30)

Je suis souvent étonné de la facilité avec laquelle beaucoup de chrétiens, moi y compris, avons tendance à nous laisser alourdir. Si bien que nos coeurs peuvent parfois devenir comme des pierres massives, faites de soucis professionnels, relationnels ou même religieux. Il arrive que nos esprits soient assaillis du matin au soir par des pensées envahissantes, comme des animaux sauvages se jetant sur nos esprits sans jamais vraiment de repos.

Le Christ pourtant nous a fait renaître en Lui. Et dans cette aventure de renouveau rien n’est lourd. Nous avons tendance à croire qu’un disciple doit réaliser beaucoup de choses, mais Jésus nous enseigne plutôt à renoncer à beaucoup de choses. Il construit nos vies bien davantage sur nos renoncements que sur nos accomplissements. Le plus grand héroïsme de l’homme ou de la femme de foi n’est pas d’atteindre un certain niveau de spiritualité, comme la religion nous le fait croire, mais de se débarrasser de notre pesante nature charnelle pour revêtir la tunique de l’Esprit, légère comme un souffle. La nouvelle naissance enlève nos semelles de plomb et nous donne des semelles de vent.

La nouvelle naissance enlève nos semelles de plomb et nous donne des semelles de vent.

Jésus n’a pas dit : “Avec moi, il n’y a pas de fardeau.” Il a dit “Mon fardeau est léger.” Le disciple donc n’est pas exempté de souffrance ou d’adversité, mais débarrasé de la responsabilité d’être à la hauteur. Car pour le chrétien, Christ est à la hauteur largement pour deux. J’envie ces frères et soeurs matures qui ont parcouru tant de chemin avec Christ que leurs circonstances contraires et leurs douleurs n’alourdit pas leur âme. Dans la difficulté ils marchent en étant comme portés par un Autre. Un coeur léger malgré tout, quel cadeau Jésus nous fait !

Ramper ou voler ?

Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. (Philippiens 4:6-7)

Plus je vieillis, plus je réalise à quel point nous nous inquiétons trop. Cela manifeste à coup sûr un manque de confiance en Celui qui dirige nos vies. D’où celà provient-il ? Pourquoi tant de soucis et de lourdeurs ? Il me semble que c’est ainsi que le monde nous a appris à fonctionner : si nous voulons avancer, nous devons nous activer durement. Rien ne vient sans effort, il nous faut travailler à la sueur de notre front, c’est-à-dire beaucoup d’énergie pour un résultat souvent médiocre. Nous avons appris à accumuler au lieu de nous débarrasser. A préserver ou lieu de redonner. A ramper au lieu de voler.

Notre seule bataille est celle de la confiance en Lui.

Cette logique charnelle, diabolique, religieuse ne s’applique pas à nous qui vivons en Christ. Au contraire notre seule bataille est celle de la confiance en Lui. Si je ne fais que ce qu’il dit, dans son temps à Lui et sans que cela ne vienne de moi-même alors se produit cette vérité spirituelle : je diminue et Il grandit. Là où je lâche prise, après tant d’obstination, il agit et se révèle. Le miracle est dans l’abandon de mes propres voies.

Puisque rien ne peut arrêter le plan divin, j’ai donc parfaitement tort de m’inquiéter ! Je ne devrais pas élaborer tous ces scenarios dans mon esprit qui décrivent tous ces “et si…” Nos inquiétudes viennent plus souvent de notre représentation de la réalité que de la réalité elle-même. Nous imaginons le pire, alors que la réalité c’est que Jésus est déterminé à me guider et à prendre soin de moi. Il l’a promis !

Puisque rien ne peut arrêter le plan divin, j’ai donc parfaitement tort de m’inquiéter !

Bien sûr, je peux coopérer ou résister à son oeuvre en moi, je peux m’inquiéter ou lui faire confiance. Je peux reprendre les choses en main quand Il n’agit pas comme je voudrais ou au contraire me soumettre à ces chemins inattendus où me porte le vent de l’Esprit, celui dont nul ne sait ni d’où il vient ni où il va. C’est là notre choix, chaque matin.

La légèreté de l’âme accompagne particulièrement bien le disciple du Christ. Jésus désire alléger ton coeur et il le fera si tu te laisses faire et que tu acceptes de laisser dans ses mains ce qui te retient. Ce qui est lourd n’a pas d’avenir. Aujourd’hui, je t’invite à décider de t’en alléger. A poser sans reprendre et sans regret. Et tu voleras. Oui tu voleras comme l’aigle.

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