Comprendre l'économie céleste

Quelques clés de l'entrepôt céleste.

Main féminine tenant des épis de blé

Ce qui appartient à Dieu appartient aussi à tous ses enfants, et il pourvoit à tous leurs besoins. Mais comment est-ce possible ? Comment être au bénéfice des biens de la maison du Seigneur sans risquer de les utiliser pour notre gloire au lieu de la sienne ? Comment fonctionne l'économie céleste ?

Le Trésor

En (Christ) se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. (Colossiens 2:3, Semeur)

Celui qui possède Christ possède tout.

Christ est le Bien premier offert par Dieu à l’humanité. L’économie céleste commence avec Lui. Là où beaucoup cherchent leur richesse dans les biens matériels, la connaissance intellectuelle ou le pouvoir, Dieu nous a donné son Fils (Jean 3:16). Jésus est la solution à tous les maux. Il est la sagesse et la vie éternelle. Pour le disciple ce Christ, trésor suprême, est tout-suffisant. Il est sa plus précieuse possession : celui qui possède Christ possède tout.

L’économie du Ciel, c’est plus de Christ et moins de tout le reste !

“Tout ce que j’ai est à toi”

Mon enfant, lui dit le père, tu es constamment avec moi, et tous mes biens sont à toi. (Luc 15:31)

Le fils aîné n’a pas aimé que son père accueille avec bienveillance son autre fils qui s’était perdu. Il n’avait pas réalisé qu’il possédait déjà tout, sans besoin de faire quoi que se soit pour l’obtenir, mais simplement grâce à son statut d’héritier. Combien nous sommes prompts à vouloir mériter l’amour de notre père par nos propres efforts ! Pourtant, dès lors que je suis son enfant, tous ses biens m’appartiennent. Ce qui est à moi est à lui, ce qui est à lui est à moi. En totalité.

Les religieux vivent dans la privation permanente, dans l’attente d’un bonheur futur conditionné à leur bonne conduite. Certes, notre plénitude sera dans l’éternité, cependant nous sommes héritiers dès aujourd’hui si nous sommes en Christ. Nous ne sommes plus esclaves, mais fils. “Demandez et vous recevrez.” a dit Jésus : qu’attendons-nous ?

Une infinie provision

Et l’on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons. (Marc 6:43)

L’économie céleste se centre sur l’infinie provision du Seigneur Jésus. Cette provision est quotidienne, comme la manne donnée chaque jour au peuple d’Israël. Elle est suffisante pour la journée qui vient. As-tu ce qu’il te faut pour aujourd’hui ? Alors tu as ce qu’il te faut.

Lorsque l’on vit dans le Royaume, on n’y expérimente jamais le manque.

Lorsque l’on vit dans le Royaume, on n’y expérimente jamais le manque. Tant que nous sommes en communion avec Christ, et qu’il demeure en nous, il se fait un devoir et une joie de répondre aux besoins de ses enfants. L’Éternel est mon Berger, je ne manquerai de rien.

Jésus a multiplié la nourriture pour une foule qui en avait besoin. Il a rempli le filet des pêcheurs de poissons. Il a changé l’eau en vin pour les besoins de la noce. Jamais dans l’Histoire aucun de ceux qui l’ont fréquenté ne s’est retrouvé à court de ressources, car Jésus lui-même est la source de tout.

Vides et volontaires

Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot, et un peu d’huile dans une jarre. […] Voici ce que déclare l’Éternel, le Dieu d’Israël : « Le pot de farine ne se videra pas, et la jarre d’huile non plus. » (1 Rois 17:12,14, Semeur)

Dans l’économie céleste, la provision se produit quand nous sommes à bout de nos propres ressources. L’échec de nos voies humaines, de nos efforts, enclenche une possibilité spirituelle de dépendance à Adonaï-Jireh : l’Éternel qui pourvoit.

Cela signifie que les vases, les filets, les pots doivent être vides. Je dois être arrivé au bout de moi-même, être dans un état de banqueroute spirituelle. Il est alors question de ne plus rien faire que s’en remettre à Lui entièrement. Lui faire confiance dans l’attente. Ne rien faire à moins de se l’entendre dire. Et quand il dit, de faire tout exactement comme il le dit.

Pour être remplis des biens de sa maison, il faut être volontaires et vides. Les volontaires trop pleins d’eux-mêmes ne peuvent pas recevoir la provision. D’un autre côté, ceux qui sont vides mais refusent de céder devant Dieu ne seront pas forcés. Ce sont finalement ceux qui reconnaissent qu’ils n’ont plus que le Seigneur pour échapper à leur destin funeste qui découvrent à quel point il leur porte secours, sans jamais faillir.

Par débordement

Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. (1 Corinthiens 12:7)

Les biens de la Maison, qu’ils soient des dons, des bienfaits ou quoi que ce soit, ne sont pas pour nous-mêmes seulement. Bien que nous en soyons pleinement bénéficiaires, ces trésors sont là pour être distribués pour le bénéfice des autres membres du Corps de Christ.

A qui vais-je redonner à mon tour ?

L’économie céleste fonctionne par débordement. Quand il est pourvu c’est toujours d’une manière abondante au-delà même du besoin. Les filets des pécheurs se sont rompus, la foule a obtenu plus qu’elle ne pouvait manger. Ma coupe déborde ! C’est exactement le contraire de “trimer” par ses propres efforts et son inquiétude pour le lendemain.

Ce que j’ai obtenu de Dieu m’est donné afin que d’autres en soient aussi au bénéfice : ma famille, mon prochain, un frère ou une sœur. Toutes mes provisions miraculeuses devraient déborder en reconnaissance, mais aussi en cette prière : à qui vais-je redonner à mon tour ?

Chercher d’abord…

Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela (ce dont vous avez besoin) vous sera donné en plus. (Matthieu 6:33)

La préoccupation principale de l’économie céleste est de chercher en premier lieu le Royaume de Dieu. Ce sont les intérêts du Ciel et de Christ, le Roi du Royaume, qui sont recherchés : sa volonté, ses désirs et non la recherche de la renommée humaine. Trop de leaders influents dans les milieux religieux chrétiens cherchent d’abord leur propre intérêt ou celui de leur organisation. Il ne doit pas en être ainsi.

Qu’est-ce qui t’encombre encore ?

Comment chercher le Royaume ? Commençons par nous débarrasser de tout ce qui nous encombre. Souvenez-vous du jeune homme riche à qui Jésus a dit : «Il te manque une chose: va vendre tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, charge-toi de ta croix et suis-moi.» (Marc 10:21). N’envie pas ceux qui réussissent matériellement, qui ont de belles propriétés ou un ministère influent. Tout ceci les encombre. N’accumule rien. Quand tu donnes, tu t’allèges ! Qu’est-ce qui t’encombre encore ?

Dans l’économie céleste, plus je “dépense”, plus je suis dans l’abondance. Il n’y a ni concurrence, ni jalousie. Contrairement aux discours des faux enseignants de la “prospérité”, il est impossible d’avoir à la fois les biens célestes et les biens terrestres. Ceux qui enseignent cela ont une faible connaissance de l’économie céleste. Les deux s’excluent mutuellement, l’économie céleste ne saurait avoir quoi que ce soit en commun avec l’économie de la chair.

Simplifie ta vie, débarrasse-toi… viens à Christ… et tu auras un trésor dans le Ciel !

Jésus-Christ, c’est Toi mon Trésor. Je veux te considérer désormais comme ma plus précieuse possession pour le reste de ma vie. Merci pour l’abondance des biens de ta maison que tu me donnes ! Tu pourvois, tu es mon Berger et je ne manquerai de rien, jamais. Ce que tu m’as offert avec qui dois-je le partager maintenant ? Aide-moi à alléger et simplifier ma vie. Je ne veux pas marcher encombré(e) sur le chemin de l’éternité. Amen.

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